Interprofessions Luttes de pouvoir
Après cinq semaines d'occupation de la Maison du lait et vingt et un jours de grève de la faim pour trois militants, la Confédération paysanne a quitté, le 14 octobre 2010, le siège de l'interprofession laitière, figure emblématique des interprofessions.
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Le syndicat n'a pas obtenu ce qu'il était venu chercher, une place dans les interprofessions, réservées depuis 1975 aux seules associations spécialisées de la FNSEA, mais le sujet est au calendrier de l'année 2011.
Bruno Le Maire s'est bien gardé d'inscrire la représentativité des interprofessions dans la LMA. Mais il a proposé à tous les syndicats de travailler sur les grands sujets qui touchent l'agriculture et de se revoir en mars pour faire le point...
La Coordination rurale aussi sera au rendez-vous. Bernard Lannes, son nouveau président, fait de la reconnaissance de son syndicat une des priorités de son mandat. « Il est temps de rétablir la hiérarchie syndicale et de mettre fin à la cogestion », a-t-il déclaré.
Les deux camps partagent le même espoir qu'après la démission de Jean-Michel Lemétayer, l'arrivée de Xavier Beulin, le nouveau président de la FNSEA, sera source d'ouverture.
« L'issue du combat est inéluctable, a affirmé Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne. Demain, les interprofessions seront pluralistes ou ne seront pas. »
Si les syndicats se défendent d'une lutte pour le pouvoir, l'enjeu est de taille puisque la loi de modernisation de cet été a renforcé l'organisation et les missions des interprofessions, notamment en matière de contractualisation (lire La contractualisation peine à trouver une application concrète ).
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